Laissez moi tranquille! [PV Veïïïïïïïïaaaa !! [mais oui!]]

Is regardait au loin. Elle avait tout laissé là bas, sa famille, ses amis, mais sur ce point là, elle ne regrettait rien. Non, ce qu'elle regrettait, c'était d'avoir choisi cet endroit, enfin, elle ne savait pas si elle regrettait ou pas. Pas encore. Ca viendrait peut être. Ses yeux olives marrons se perdirent dans les couleurs nacrées de l'océan. Elle aimait bien l'océan, elle aimait bien gratouiller sa guitare les pieds dans l'eau et les fesses dans le sable, mais voilà, elle n'avait plus de guitare. On l'avait privée de la seule chose qui comptait pour elle. C'était en parti pour ça qu'elle s'était engagée ici, parce qu'elle n'avait plus rien à perdre. Elle ne pouvait plus jouer de la musique, alors... plus rien n'importait.

Elle se leva, contempla l'océan dans son immensité. Elle serait plus forte. Mais pour l'instant, elle avait besoin de réflexion. De temps. Pour s'adapter. Elle n'était pas prête encore pour changer, et, si elle n'avait pas cette fierté personelle inébranlable, elle aurait peut être abandonné pour de bon. Mais elle était une battante, elle s'en sortirait. Avec de la patience. Beaucoup de patience, et de la détermination.

"Laissez moi tranquille..." murmura t elle dans un souffle

Seul le vent lui répondit.

Comme pour confirmer ses paroles, elle entendit du bruit derrière elle. Elle ne se retourna pas, elle attendit, méfiante...

Une jeune femme se tenait sur le port. Son attitude, bien qu'elle semblait dans ses pensées, confirmait ce qu'elle avait lu dans sa fiche. Elle semblait défier quiconque l'approcherait... Ce ne serait pas du gâteau avec elle, et Veïa n'en prit conscience que sur le moment. Elle s'approcha lentement, pour lui laisser le temps de s'habituer à sa présence. Le vente glacial semblait vouloir lui transpercer les os. Elle remonta le col de sa veste et arriva enfin à destination. Elle se déplaca pour voir la jeune fille dans les yeux. Ceux-ci étaient d'une couleur plutôt jolie [eh ouiiii, espèce de Snoopy !] et reflétait des envies de liberté, fougueuse, ardente. Elle se retint de sourire, mais attendit que la jeune fille prenne la parole en premier. Peut-être y décelerait-elle quelque chose ?

"Qui est là ?"

Une voix douce, assez grave, qui contrastait sensiblement avec le physique et le caractère de la jeune fille. Elle n'y pouvait rien, c'était comme ça, elle avait une voix assez spéciale, qui ne s'accordait pas du tout avec le reste d'elle même. C'était en partie pour ça qu'elle ne parlait pas beaucoup, le timbre de sa voix lui était désagréable à entendre, même si celui ci était parfaitement fluide, pour elle, c'était une note grincante de plus.

Elle tourna son regard caca d'oie vers la gauche, pas assez cependant pour aperçevoir le nouvel arrivant. Et puis, elle ne savait pas tellement si elle avait envie de le voir. Il ne faisait pas de bruit, et cela la confortait, elle était beaucoup plus sensible aux bruits qu'aux images, et c'était nottament pour cela qu'elle aimait la musique. Un déplacement de sable lui évoquait beaucoup plus la plage qu'une carte postale de la tunisie ; une musique de cascade et l'eau était en elle, alors que devant une photo elle avait du mal à réagir.

Elle posa ses mains sur la rambarde. Elle était froide, cette rambarde, glacée même, et un long frisson remonta dans tout son corps. Un vent fort souffla avec violence sur son visage, et tous ses cheveux s'envolèrent, lui faisant une tête d'épouvantail pas tellement terrible à voir. Mais bon, elle était habituée au fait que ses cheveux partent en live à chaque fois. Tout cela n'avait plus tellement d'importance.

Elle sourit. Elle était prête pour un affrontement, de quelque nature qu'il soit. Il avait la sagesse avec lui, elle avait la détermination avec elle. Elle n'est pas le roseau qui plie, elle est le chêne qui résiste, et tant pis si elle se déracine, après tout, la mort est une solution comme une autre...

Une voix retentit, grave et décalée par rapport au physique de la jeune fille. Celle ci se tenait toujours avec autant de défi, mais sa voix adoucissait cette image qu'elle semblait entretenir d'elle même. Les sonorités de cette voix flattèrent les oreilles de Veïa [XD], elle n'était pas habituée à ce genre de timbre et l'originalité lui plaisait toujours. De nature, elle était anti-conformiste.

Elle ne répondit pas tout de suite, laissant la voix s'approprier son corps. La jeune fille en face d'elle s'empara de la rampe de métal, qui conduisait au pont du paquebot. Veïa tourna la tête et ouvrit grand les yeux. Elle était habituée à cette démonstration de luxe et de beauté, mais ne s'y faisait toujours pas. Elle avait été habituée à vivre dans de modestes endroits, par exemple un orphelinat. Le vent soufflait, comme s'il s'amusait à retourner les parapluies ou décoiffer les gens. Il paraissait enfantin et presque un peu trop infantile.

Puis, se décidant à parler, elle adopta une voix un peu rauque, pas du tout rassurante... Elle ne voulait pas se la jouer James Bond, mais garder un peu de mystère et d'autorité. Mais elle savait que la jeune fille pourrait s'en moquer. Elle acceptait les conséquences...

-Appelez-moi mademoiselle T.

Un sourire ironique se dessina sur les lèvres d'Is. Mademoiselle T... et elle, elle s'appelait Miss V, c'était ça ? Pourtant, cela lui apporta des indications claires sur le genre de personnage qui se trouvait derrière elle et qu'elle ne voyait toujours pas : c'était une fille, ou plutôt une femme - elle lui donnait environ vingt ans - et sa voix était douce et jolie, malgré les déguisement sonores qu'elle lui imposait, comme une musique. Mais Is ne se laissa pas convaincre par la consonnance des mots. Si il y avait bien une chose qu'elle n'aimait pas, qu'elle détestait, même, c'était l'autorité, et il semblait y en avoir un semblant pourtant parfaitement discernable dans les paroles de la femme. Les adultes... ils se sentaient toujour obligés de s'imposer face au monde. Is décida de ne pas réagir, se contenta de regarder l'horizon.

Pourquoi l'horizon était il si loin ? Elle ne savait pas. Il n'était qu'une ligne, sombre, pure, longiligne, qu'elle fixait de ses yeux ternes. La ligne dansait devant elle, se mouvait, mais elle restait toujours inacessible. Quand elle était petite, sa grand-mère lui racontait que le bonheur se trouvait au bout de l'horizon. Maintenant, elle n'avait plus de grand-mère, elle n'avait plus d'horizon. Sauf peut être celui-ci. Mais elle ne savait pas si cette ligne d'aube représentait vraiment l'horizon qu'elle voulait atteindre.

Ses doigts se crispèrent sur la rampe, jusqu'à ce que ses articulations blanchissent. Elle ferma lentement les yeux, elle laissa une toute petite larme, mais toute petite, couler le long de sa joue, avant de s'échouer sur sa botte. Le vent rabattit son écharpe contre son visage. Elle voulait sa guitare. Elle voulait sa maison. Pas celle de ses parents, non, sa propre maison. Elle voulait son propre horizon.

La jeune fille ne réagit pas, ou plutôt, ne voulait pas réagir. Elle se moquait de la façon dont Melle Tintallë s’était présentée, mais son corps parlait à la place de sa bouche. Pas besoin d’être pro pour deviner qu’elle se foutait de l’autorité et s’asseyait sur la suprématie des adultes. Ici, elle mettrai du temps, mais à force de patience et de parole, elle changerait. En bien ou mal, seule elle pourrait le décider, mais l’éducatrice avait besoin de sa confiance, et ce n’était pas gagné…
Veïa soupira et reporta son regard sur le paquebot. Le train-train habituel prenait du bruit et de la place: on entendait les marins s’interpelle à travers les caisses de bois, et celles-ci s’empilaient sans fin sur le quai. Quelques mouettes criaient leur faim, des sirènes retentissaient dans la ville, des klaxons s’élevée, venant du lointain…
La jeune femme se retourna et la baie d’Orne s’offrit à ses yeux émerveillés. La végétation poussait tel quelle le voulait, où elle le voulait. Quelques nids ornaient les sommets des pins maritimes, préservant les lignés de goélands. L’odeur énigmatique qui s’échappait de ce lieu était à la fois familière, et pourtant, renouvelait une senteur.
Veïa s’empara des bagages de la nouvelle et monta sur le pont qui menait au bateau. Elle lui dit qu’elle lui faisait visiter si elle le voulait ou sinon qu’elle se débrouillerait. De toute façon, la paquebot partirait dans deux minutes, vous n’avez plus le choix, montez.

Pas un regard. Les yeux perdus dans le vide obscur du ciel orageux. L’océan était agité, ce jour là, il roulait des vagues impressionnantes qui secouaient le paquebot. Is n’était jamais montée sur un bateau de sa vie, aussi elle fut assez surprise lorsqu’elle commença à goûter aux joies du mal de mer. Son estomac se retourna et elle se sentit de plus en plus mal. La femme parlait derrière elle, elle n’écoutait que d’une oreille. Monter ? Après tout, elle n’avait rien contre, elle avait de plus en plus envie de vomir, cette étendue qui se balançait lui donnait mal au cœur. Elle finit par laisser sa fierté de côté au profit d’un bon doliprane. Elle se retourna. Lentement. Bien sûr, il allait sans dire qu’elle ne savait toujours pas à quoi ressemblait l’inconnue.

Et bien sûr, elle ne fut même pas étonnée. Qu’est ce qui pouvait l’étonner après ce qu’elle avait vécu ? Une taille fine, un visage délicieux, des yeux profonds, des cheveux superbes. Isis haussa les épaules, croisa les bras. Elle vit miss bleuet – ce surnom lui allait comme un gant – empoigner ses bagages, et sur ce point, Is lui en fut reconnaissante. Sa valise n’était pas très lourde, mais l’adolescente avait des problèmes de dos et du mal à porter ses affaires.

Elle suivit sans rien dire Bleuette, l’estomac en compote et la migraine frappant les parois de son crâne. Une vague envie de vomir, une terrible envie d’aller se coucher. Elle espérait fortement que ça passerait lorsqu’elle serait à bord. Elle voulut se retourner une dernière fois. Elle ne voulait pas partir. Enfin si. Les émotions et les pensées formaient une belle bouillasse trop cuite dans sa tête qu’elle n’arrivait plus à exploiter correctement. Tout se mélangeait, elle ne savait plus ce qu’elle voulait.

Isis Iléna avança encore un peu.

« Si je m’engage ici, je ne pourrais plus faire marche arrière ? »

Le vent s’amusait, se jouait du paquebot et le faisait tanguer dangereusement. Le balancier irrégulier semblait gêner la jeune fille, dont elle ne connaissait pas le nom. Bleuette fronça les sourcils, et cherchant au fond de sa mémoire, parvint à récupérer un vague souvenir de déesse égyptienne, en Is… Peu importait après tout.

Que signifiait un nom ? Pour Veïa, c’était le seul reste, l’épave à la quelle elle pouvait se retenir au passé. Une épave pas bien grosse, mais qui tenait le coup. Et pour les autres c’était quoi un nom ? Un truc choisit dans un livre ? Un mot qui définit le caractère d’une personne ? Un prénom peut avoir différente significations, alors, pour quel but devrait-on y trouver une personnalité type ? Veïa grimaça. Elle était contre tout genre d’étiquette et de clichés. Mais parfois, ils vous suivaient, jusqu’à se raccrocher à vous, et, rien ne sert de lutter…

Un question. Toute simple, mais pourtant bourrée de signes… Que voulait-elle au juste ? Partir, juste en ayant vu une personne et le pont du bateau ? Pas besoin de s’emporter, mais son cerveau fulminait. Alors non, elle ne la laisserait pas partir. Et pour aller faire quoi de toute façon ? Yeux bleus s’interrompit, essaya de prendre du recul. De toute façon, si elle voulait partir, elle partirait, et rien en pourrait l’en empêcher, alors pas besoin de s’exciter. Ayant fait la part des choses, la voix dit:

-Tu feras tel que tu le décides. Si tu es venue ici, c’était ton intention. Alors, si tu veux partir, je ne te retiendrai pas…

« Ce n’était pas ce que je voulais dire »

Les adultes ne comprenaient rien. Ou alors, c’était elle qui n’était pas assez claire. Bleuette parut assez surprise de la question d’Is, enfin, d’après l’adolescente. Celle-ci se referma dans son silence obstiné. A quoi bon ouvrir le dialogue si on vous refermait les portes au nez ? Depuis le début, elle avait été refoulée, telle la vague de l’océan. Elle était née joyeuse, pleine de vie, intelligente et jolie, mais la vie avait décidé de ne pas lui faire plaisir. Iléna ne croyait pas au destin, simplement, elle savait qu’elle avait porté la poisse. Pas du malheur, non, juste une immense poisse. Elle avait bafoué ses capacités pour des choses inutiles, elle avait été une brise repoussée par la tornade, qui, faute de mieux, se joint à elle.
Une toute petite larme coula à nouveau sur la joue rosie par le froid de l’adolescente, qu’elle essuya d’un geste rageur. Non, non, elle ne pleurerait pas, elle ne s’abaisserait pas à ce genre de démonstration niaise d’infirmité. Elle se mordit la lèvre pour se retenir, et puis tout partit d’un coup, comme un bouchon de champagne, mais les yeux qui brillaient derrière les larmes salées brillaient de haine, et non de tristesse. L’eau qui coulait n’était pas l’eau du malheur. Mais l’eau de la rage de vivre, de la rage pure et simple.

« Pourquoi tu ne me comprends pas ? »

Les paroles sortaient toutes seules, comme les larmes, et Iléna ne contrôlait plus vraiment ce qu’elle faisait. Elle se mit à hoqueter, tentant de se dominer sans grand succès. Elle tourna le dos à Bleuette, pour ne pas lui montrer ses signes de faiblesse. Elle était comme ça, Isis, garder la tête haute en toutes circonstances. En tout cas, faire semblant de la garder.

Elle mit un peu de temps à se calmer. Les doigts toujours enserrés autour de la barre de fer blanc, comme si elle voulait réduir en bouillie la matière dure et froide

La tête basse, Veïa assistait au carnage. La déesse se cherchait, se triturait, s'opérait, s'anestésiait. Pourquoi autant de mal pour ça ? La vie, si on ne la prenait pas telle qu'elle venait, n'en valait pas la peine. Il fallait savoir attraper le bon train, au bon moment. Et si celui-ci ne nous plait pas, on descend et on en trouve un autre. La chance joue un rôle, bien sur, mais elle aussi, ne vient pas comme un cadeau du ciel. Il faut sauter, s'entraîner, pour pouvoir sauter plus haut et avoir une chance -même infime- de l'attraper...

Un frisson parcourut l'échine de la silhouette avachie. Lentement, la tête se relevait, vertèbre après vertèbre, comme pour ne pas les froisser. Le regard bleu océan traversa un autre caca d'oie. Pas besoin de mots pour comprendre.

Toujours se battre, ne jamais se décourager était le mot d'ordre de la jeune femme aux yeux bleus. Pourtant, petit à petit, comme un feu se consume, le courage se dissipait...

Isis Iléna laissa son regard dans les yeux de Bleuette. Ils étaient bleus, ses yeux,ce qui lui avait directement valu le surnom qu'Is lui avait confectionné, mais d'un tel bleu, c'était fascinant. Enfin, Isis n'était pas du genre à se laisser envoûter par un simple regard, mais elle admettait que celui de Bleuette était assez spécial. Un gouffre de bleu, un océan sans fond, une mer laminée sous un ciel d'orage. Isil soutint ce regard. Sans y plonger, juste en le fixant. Elle essuya ses dernière larmes sur ses joues rougies par le sel et le froid. Puis, elle s'enroula encore mieux dans sa grande écharpe rouge bordeaux. Elle lâcha progressivement la rambarde. Bien sûr, il n'était pas question d'accorder sa confiance à Miss Bleuet, mais cette femme lui plaisait plutôt bien. Iléna retira ce qu'elle venait de dire. Dans les iris glacés, elle avait l'impression de déceler une trace de compréhension de la part de la jeune adulte.

Elle avança un peu, les yeux toujours plongés dans ceux de l'inconnue. Le vent souffla un bon coup dans sa chevelure, envoyant des mèches dans sa bouche, dans son visage. Elle les chassa de sa main, mais ils revenaient en masse, encombrants. Elle songea à les couper un de ces quatre, mais bon en fait elle y tenait trop pour prendre une paire de ciseaux, c'était juste des paroles en l'air. Elle entortilla une mèche volante aurtour de son doigt. Elle s'était calmée, elle ne pleurait plus, elle souriait presque. Un sourire ironique, un sourire pâle, mais un sourire tout de même. C'était un progrès.

"On y va ?"

La mer s'agita, tout comme celle des yeux de Bleuette. Le bateau tangua un peu, Isil sentit son estomac s'agiter, elle recommença à se sentir mal. des embrunts atteignirent son visage mouillé.

La tempête se levait.

Un regard, un seul, pour comprendre. Les gens n’ont pas besoins de mots pour se comprendre, il suffit de voir. Observer, être attentif, c’est ainsi que Veïa avait apprit. Son environnement se foutait de qui elle était, ils avaient de l’argent à gagner. L’orphelinat n’en avait plus, alors, forcément, moins de nourriture, moins d’éducation. Peu d’enseignant, puis plus d’enseignants. A partir de ça, Veïa dut se faire une raison et quitter l’orphelinat…

Trêve de mauvais souvenirs. La jeune femme secoua la tête, comme pour se débarrasser d’une mémoire trop encombrante. Son regard, plongé dans ses pensées, avait perdu celui de la jeune fille. Il le chercha, le trouva. Toujours aussi étrange, mais avec un point de reconnaissance en plus. On n’aurait pas put expliquer cela, mais Veïa comprenait. Enfin, pensait comprendre.

Les valises, pesantes, la fit revenir à la réalité. Elle acquiesça et porta son regard sur la mer. Le vent soufflait et le paquebot jouait à la balançoire, tanguait, et le vent semblait rigoler. Les deux s’amusaient comme de vieux gamins, regrettant leur enfance. Les habitants du bateau ne semblaient pas le remarquer, mais la nouvelle arrivait blanchissait de plus en plus, à chaque cabriole. Veïa se promit de lui trouver un aspirine dès que possible. Elle s’engagea vers la hall, délicieux mélange de luxe et de beauté. Légèrement recouvert de marbre blanc, illuminé de mille feus. Les pas résonnèrent pendant la traversée. Les deux jeune femmes continuèrent leur chemin jusqu’au salon. Il faisait gris, dehors, mais le lieu paraissait toujours convivial. Les lumières tamisées semblaient mettre une ambiance particulière. La jeune femme jeta un regard, puis reprit son chemin, pour parvenir au dortoir…

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